Les histoires de Laetitia

Les histoires de Laetitia

La légende des gardiennes

Il y a bien longtemps, dans la forêt de pins qui constituait le monde de Lallema, il existait une jeune magicienne extrêmement puissante, Aliana. Elle avait pour sœur d’âme, une pomme de pin du clan des magiciennes. Dans ce monde, tous les êtres partageaient leur âme avec une pomme de pin mais rares étaient les personnes qui la trouvaient un jour. Aliana défendait ce monde contre les multiples attaques des forces des ténèbres. Pour cela, elle utilisait davantage son intelligence et la ruse que la force brute.

Toutefois, un jour, une force ténébreuse arriva à Lallema : il s’agissait de Ploutaros. Aliana ne parvint pas à le repousser malgré la féroce bataille à laquelle elle se livra et dont on se souvient encore aujourd’hui. Ploutaros était une force purement maléfique qui parvint rapidement à conquérir toute la planète car toutes les forces du mal l’avaient rejoint. La planète fut dévastée, les villes pillées.

Aliana, à bout de force, se cacha à la colline des pins, au pied de la Mère,  pin parent de tous les pins de Lallema et y trouva la mort. La Mère lui donna une seconde chance afin d’arrêter Ploutaros.  Leurs âmes fondirent ensemble et n’en formèrent plus qu’une seule du nom d’ « Alma »

A partir de cet instant, une guerre sanglante débuta et tua des milliers de personnes dans les deux camps. Il n’y eut pas de vainqueur mais Ploutaros se retira dans un lieu de la planète où le soleil ne se lève jamais et laissa le monde tranquille. On raconte que là-bas, Ploutaros se cache en attendant de reprendre des forces.

Pour éviter qu’une telle catastrophe ne se reproduise, Alma éduqua trois jeunes femmes, toutes filles de son esprit : Les Grandes Gardiennes.  Celles-ci avaient pour mission de protéger l’arbre mère. Les Grandes Gardiennes allaient elles-mêmes former d’autres Gardiennes qui  de défendraient le peuple des multiples attaques des sbires de Ploutaros.

Il y avait Daphnée, Ariane et Amalia, toutes trois devenues de courageuses guerrières aussi fortes qu’intelligentes. Leur camp se situait à la Colline des Pins, lieu où  Alma avait le cœur de sa puissance. Elles avaient dans le front, leur sœur d’âme entourée d’une petite tornade dorée qui protégeait la pomme de pin. Si une flèche les touchait ici, elles mourraient sur le champ. C’est pourquoi elles portaient en permanence un bandeau de cuir si solide qu’aucune arme ne pouvait le transpercer.

Photo-0067.jpg

 

Daphnée partageait l’âme d’une pomme de pin du clan des messagères. Celles-ci sont un clan qui peut percevoir l’humeur ou la pensée globale des gens en le lisant dans leurs yeux. Daphnée avait en plus de cela un pouvoir de télépathie qui lui coutait beaucoup d’énergie. Daphnée arborait une crinière rousse flamboyante, ses yeux ressemblaient à ceux d’un renard : perçants et vifs. Sa peau était blanche et contrastait beaucoup avec la couleur de ses cheveux. Un petit renard l’accompagnait où qu’elle aille. Elle était petite, très rapide et endurante car dans un lointain passé, dans son clan, les messages étaient transmis à pied.renard_roux_155.jpg

Ariane faisait partie du clan des météorologues. Chaque jour, elle était capable de prédire le temps de la semaine suivante avec beaucoup de précision en se liant à la pomme de pin météorologique et en projetant son esprit au-dessus de la cime des pins. Cela lui permettait par la même occasion de voir l’arrivée des troupes ennemies. Elle pouvait aussi déclencher des tempêtes et la pluie mais cela l’épuisait. Elle avait des cheveux bruns qui ondulaient. Grande et puissante, ses yeux vert autoritaires intimidant les ennemis, elle était la meilleure guerrière de Lallema. Son compagnon était un jeune et puissant faucon.

faucon.png

Enfin, Amalia partageait l’âme d’une pomme de pin du clan des guérisseuses. Son pouvoir, qui lui permit de devenir la meilleure, était de sauver certains patients en leur communiquant un peu de son énergie.  Sa mémoire lui permettait de retenir le nom de toutes les plantes médicinales. Elle faisait preuve d’une grande patience et de calme. Sa voix très douce et ses  iris noisette avaient une influence apaisante sur son entourage. Amalia était toujours accompagnée d’une chouette chevêche nommée « Kataklusmos ».

images.jpg



18/07/2013

Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 2 autres membres